Quand, après un plantureux déjeuner périgourdin dans quelque restaurant de Montignac ou des Eyzies, le touriste remonte dans sa voiture pour se rendre à Lascaux, c’est généralement au rite des étapes à trois étoiles qu’il sacrifie plutôt qu’à la vraie curiosité: on ne passe pas par Montignac sans visiter Lascaux. Il faut avoir vu Lascaux. On débarque donc dans la fameuse prairie et l’on descend, en bavardant, le bref escalier qui débouche dans la rotonde. Seul le sol est d’abord éclairé. Pendant quelques minutes, les visiteurs s’agglomèrent autour du guide. On ne voit toujours rien et l’on continue de bavarder. Puis la lumière est donnée et les peintures surgissent de l’ombre, rouges et noires sur l’admirable blancheur de la paroi. Lire l’article